Concertation préalable sur le projet de liaison ferroviaire Roissy-Picardie

REPRENDRE LE DIALOGUE LOCAL SUR UN PROJET D’INFRASTRUCTURE SENSIBLE

Le projet Roissy-Picardie porté par SNCF Réseau prévoit de relier directement la Picardie à l'aéroport de Roissy, sans passer par Paris via la création d’un barreau ferroviaire. Très attendu par les Picard.es, le projet fait aussi l’objet de vives oppositions dans le Val d’Oise, notamment en raison de ses impacts locaux. Après un débat public et plusieurs phases de concertation, le dialogue territorial doit reprendre avant l’enquête publique, conformément au code de l’environnement. Trois garants désignés par la CNDP accompagnent la démarche.

  • Aux côtés de

    SNCF Réseau

  • Année

    2020-2021

L'agence Eker accompagne SNCF Réseau pour la mise en œuvre de cette nouvelle phase de concertation. Préparation de l’ensemble des supports d’information, mobilisation sur le territoire, réunions publiques, ateliers mais aussi débats mobiles dans les gares et les lieux de vie… Le dispositif mis en oeuvre vise à informer et permettre l'expression du plus grand nombre.

Résultats :

  • Une forte mobilisation sur les territoires concernés par le projet.
  • Des réunions avec de vifs échanges, des positions contrastées.
  • Un bilan des garants qui souligne la qualité de la démarche participative.
  • Un maître d'ouvrage qui s'engage à poursuivre les échanges avec l'ensemble des partenaires quant au programme d'opération pour le projet d'infrastructure.
Concertation préalable sur le projet de liaison ferroviaire Roissy-Picardie
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Il est urgent d’anticiper le monde de demain et d’oser la transition. Il faut aller loin pour changer les comportements, adapter nos usages aux enjeux environnementaux, changer de modèle. Parce que le commun est en question/au coeur, l'action publique doit porter cette révolution dans les territoires et leur développement. L'actualité révèle toujours plus le besoin profond de lien social, de se rencontrer, d’échanger, de participer au monde qui bouge. Parce que les citoyens sont sa finalité, l’action publique doit les mettre au coeur de son fonctionnement. Les territoires fourmillent de pépites, de volontés, d’idées, d’élus, de citoyens qui ont envie d’agir…

1.
DÉPASSER L’INSTITUTION POUR LUI REDONNER DU SENS

A quoi sert l’action publique ?
A faire fonctionner voire améliorer le quotidien des citoyens, à préparer le monde de demain, à donner un cap aux territoires. Trop souvent avons-nous vu les institutions adopter une posture trop hors-sol, déconnectée des citoyens et de leurs préoccupations. Les projets, le développement des territoires en pâtissent, manquent parfois de sens et de cohérence.
Pourtant, ces institutions sont représentées, portées, animées par des individus, citoyens eux-mêmes.

Nous aidons ces acteurs à faire le pas de côté nécessaire pour retrouver une âme de citoyen et d’usager dans le cadre de leurs missions au service des institutions et de l’action publique.
Il s’agit de donner du sens à l’action, d’identifier des objectifs motivants et fédérateurs : motivants car ambitieux et réalistes, fédérateurs car transversaux et réjouissants s’ils sont atteints.

Les cadres existent, et c’est bien. Mais ils ne doivent pas être des freins. Mais l’action publique ne doit pas se construire en fonction des cadres. Car les cadres peuvent évoluer aussi et intégrer l’intelligence de l’action publique nécessairement adaptée, une et unique en fonction des contextes.

2.
INSTAURER LA CONFIANCE ET LA CONVIVIALITÉ COMME BASES DU DIALOGUE

Chacun est capable de comprendre, entendre, créer, inventer dans le cadre de règles du jeu claires. Dans une société où la confiance est rompue entre les citoyens et les lieux de décision, le dialogue est compliqué.
Nous pensons qu’au niveau local, il est indispensable de renouer ce lien de confiance. Cela passe par le dialogue, la convivialité et la sincérité.

Nous rencontrons, nous sommes présents, nous écoutons, nous racontons et incitons les élus, les services, les acteurs socio-économiques, les citoyens à faire de même.

3.
FÉDÉRER et S’APPUYER SUR LES PÉPITES LOCALES

Dessiner, jouer, montrer, tester…tous les moyens les plus pédagogiques, simples et vecteurs d’un échange clair doivent être sollicités dans le cadre d’un dialogue territorial. Ça c’est pour la méthode de construction de l’action publique.
En ce qui concerne le fond même des projets de développement des territoires, pour éviter la standardisation trop souvent constatée, s’appuyer sur les ressources locales est essentiel.

Nous sommes donc en permanence des chercheurs de bonnes idées et partenaires, dans les métiers de la ville et de l’image, mais aussi dans les territoires que nous accompagnons.

4.
AVOIR L’AMBITION DE PRENDRE LE TEMPS POUR ALLER PLUS VITE, PLUS LOIN DANS LA TRANSITION

C’est difficile de prendre le temps. Et pourtant, l’expérience a montré que lorsque l’on prend le temps de se rencontrer, de repartir, de se rencontrer à nouveau… les esprits évoluent, la confiance s’instaure, et les projets prennent sens.

Nous rythmons les démarches de dialogue en mettant en place des calendriers clairs et pérennes, véritables repères dans la construction du projet.

5.
AUX CÔTÉS DES TERRITOIRES QUI (SE) BOUGENT

Car tout cela n’est possible que si la volonté politique est là.
Qu’elle soit initiatrice ou qu’elle émerge pour répondre à une mobilisation citoyenne, peu importe : elle est indispensable.

Nous aidons les porteurs de projet à trouver cette place en plaçant au cœur de leur action le courage, l'humilité, l’écoute.